NOUVELLE-ZÉLANDE :
LA PLANQUE DES MILLIARDAIRES
C’est bien connu, les riches ne dorment pas tranquilles. Plusieurs des nouveaux milliardaires de la Silicon Valley voient venir l’Apocalypse. Les risques de terrorisme nucléaire ou viral, ou de révoltes contre les inégalités, de plus en plus scandaleuses, les paniquent. Certains se font construire des bunkers de survie, bourrés d’armes et de vivres, où se réfugier le jour venu. Ils font même monter le prix des terrains en Nouvelle-Zélande, élue par eux refuge ultime contre un monde en folie.
Une anecdote personnelle : j’avais comme ami David Perrin, descendant d’une lignée de scientifiques de renom Jean Perrin (prix Nobel de physique en 1926) et Francis Perrin, savant atomiste et ministre. David, lui, était biologiste à l’Institut Pasteur.
Vers la fin des années 50, il rencontre en Californie Léo Szilard, qui avec Robert Oppenheimer avait mis au point la bombe atomique d’Hiroshima. « Mon jeune ami, lui dit Szilard, permettez moi de vous donner un conseil. Nous avons étudié les trajets probables des nuage atomiques qui ravageront la planète pendant la prochaine guerre mondiale. Allez-vous installer avec votre jolie famille en Nouvelle-Zélande, qui seule sera à l’abri.»
Mon ami David est resté à Paris, où il a mené les activités passionnantes que lui promettaient ses talents et est mort de vieillesse il y a trois ans. En résistant au principe de précaution de Szilard, il a évité de passer sa vie au milieu des moutons.
JLSS
C’est bien connu, les riches ne dorment pas tranquilles. Plusieurs des nouveaux milliardaires de la Silicon Valley voient venir l’Apocalypse. Les risques de terrorisme nucléaire ou viral, ou de révoltes contre les inégalités, de plus en plus scandaleuses, les paniquent. Certains se font construire des bunkers de survie, bourrés d’armes et de vivres, où se réfugier le jour venu. Ils font même monter le prix des terrains en Nouvelle-Zélande, élue par eux refuge ultime contre un monde en folie.
Une anecdote personnelle : j’avais comme ami David Perrin, descendant d’une lignée de scientifiques de renom Jean Perrin (prix Nobel de physique en 1926) et Francis Perrin, savant atomiste et ministre. David, lui, était biologiste à l’Institut Pasteur.
Vers la fin des années 50, il rencontre en Californie Léo Szilard, qui avec Robert Oppenheimer avait mis au point la bombe atomique d’Hiroshima. « Mon jeune ami, lui dit Szilard, permettez moi de vous donner un conseil. Nous avons étudié les trajets probables des nuage atomiques qui ravageront la planète pendant la prochaine guerre mondiale. Allez-vous installer avec votre jolie famille en Nouvelle-Zélande, qui seule sera à l’abri.»
Mon ami David est resté à Paris, où il a mené les activités passionnantes que lui promettaient ses talents et est mort de vieillesse il y a trois ans. En résistant au principe de précaution de Szilard, il a évité de passer sa vie au milieu des moutons.
JLSS