MORTS À VÉLO
Pour la première fois, aux Pays-Bas, où la « petite reine » porte bien son nom (sauf le respect de la Reine Béatrix, 80 ans) on s’est davantage tué, en 2017, sur deux roues que sur quatre. Les chiffres restent modestes, 201 automobilistes et 206 cyclistes. Par rapport à la population, moitié moins qu’en France.
Les raisons de l’accroissement des morts à bicyclettes sont plus intéressantes. La circulation urbaine ou l’utilisation du téléphone en roulant, y jouent un rôle peu différent des pays voisins.
Le facteur différentiel semble être … l’âge. Le nombre de vélos électriques se généralise chez les seniors. Dans les trois quart des accidents mortels l’utilisateur avait plus de 65 ans. À pédales ou à moteurs 2/3 des morts ont été des seniors. 3% seulement des tués à vélo avaient moins de 18 ans. Ces derniers préfèrent évidemment motos et scooters et leurs dangers.
Le plus important n’est pas révélé : les circonstances des accidents. Les morts par collision de deux bicyclettes restent anecdotiques. Le vrai danger pour les cyclistes ce sont les voitures. On meurt à vélo, mais c’est l’automobile qui tue.
