JE DÉBUTE SUR INSTAGRAM
Il y a un mois ma fille Florence m’a dit : « Tu ne peux pas être complètement absent des réseaux sociaux. Si tu veux, je te donne un cours d’Instagram. » J’ai ressenti comme un kif. Depuis, discipliné, je poste une photo par jour et je reconnais que c’est distrayant, au moins trois minutes. Pour la photo, la plus insolite possible, mais surtout pour les légendes, que je prends plaisir à rédiger. Si vous voulez en savoir plus vous tapez mon nom d’un seul tenant, sans les tirets.
Mais ce qui m’amuse le plus est d’aller voir, chez les autres quelles images ils choisissent pour leur « mur. » Trois grandes tendances : les selfies, la bouffe et les chats. Pour les félins, j’avoue avoir cotisé, ils sont si photogéniques. Le tout venant est plus banal, des soleils couchants, les premières fleurs, et même son ordinateur. Souvent sans même une légende.
Il parait qu’avec Instagram, comme avec Facebook, le but est d’additionner des « like ». Mais le risque n’est-il pas de révéler à tant d’inconnus l’étendue de sa propre banalité ? J’assume la mienne, j’essaye seulement qu’elle soit aussi esthétique que possible.
Il y a un mois ma fille Florence m’a dit : « Tu ne peux pas être complètement absent des réseaux sociaux. Si tu veux, je te donne un cours d’Instagram. » J’ai ressenti comme un kif. Depuis, discipliné, je poste une photo par jour et je reconnais que c’est distrayant, au moins trois minutes. Pour la photo, la plus insolite possible, mais surtout pour les légendes, que je prends plaisir à rédiger. Si vous voulez en savoir plus vous tapez mon nom d’un seul tenant, sans les tirets.
Mais ce qui m’amuse le plus est d’aller voir, chez les autres quelles images ils choisissent pour leur « mur. » Trois grandes tendances : les selfies, la bouffe et les chats. Pour les félins, j’avoue avoir cotisé, ils sont si photogéniques. Le tout venant est plus banal, des soleils couchants, les premières fleurs, et même son ordinateur. Souvent sans même une légende.
Il parait qu’avec Instagram, comme avec Facebook, le but est d’additionner des « like ». Mais le risque n’est-il pas de révéler à tant d’inconnus l’étendue de sa propre banalité ? J’assume la mienne, j’essaye seulement qu’elle soit aussi esthétique que possible.