5h30 du mercredi 19 juillet 2017
Notre série de l’été : extraits du livre de Johan Norberg « Non, ce n’était pas mieux avant. »

NOUS ÉTIONS MOINS BIEN NOURRIS QUE LES PLUS PAUVRES D’AUJOURD’HUI 

La nourriture ne pouvait pas être conservée bien longtemps : il fallait souvent se la procurer juste avant de la consommer.

Comme il n’y avait pas de vaisselle, tout le monde mangeait dans le même plat, avec une cuiller en bois qu’on léchait ensuite et qu’on rangeait dans le tiroir de la table.

 A la fin du XVIIIe siècle, les familles françaises ordinaires devaient dépenser près de la moitié de leur revenu rien qu’en céréales, c’est-à-dire souvent en gruau. A cette époque, les Français et les Anglais recevaient moins de calories que la moyenne actuelle en Afrique subsaharienne, la partie du monde la plus frappée par la sous-alimentation.

Aux Etats-Unis, à la fin du XIXè siècle, il fallait environ 1700 heures pour se procurer de quoi nourrir une famille pendant un an. Désormais, cela ne prend pas plus que 260 heures.